Buenos Aires

Du 18 au 22 octobre, j'ai été à Buenos Aires avec Armelle, Arthur et Ségolène.

Jeudi 18 novembre

Nous avons pris l'avion le jeudi vers 18h et nous sommes arrivés là-bas à 20h. A chaque fois que je prends l'avion maintenant je stress de savoir s'ils n'ont pas perdu ma valise. Je ferais presque un triple salto arrière quand je la vois apparaitre sur le tapis roulant! Mais bon ce jour là je ne l'ai pas fait je ne voulais pas me faire remarquer :) Enfin bref, Nous avons ensuite pris une navette pour nous rendre à l'auberge de jeunesse située juste à coté de l'avenue la plus large du monde, la Avenida 9 de Julio. On avait bien compris sur internet que l'auberge était énorme (dans tous les sens du terme), mais on a quand même été surpris en arrivant sur place. L'auberge, qui s'appelle Milhouse, peut accueillir une centaine de personnes. Au rez de chaussée se trouvait la réception et un bar avec une salle se transformant en boite de night le soir. Du jamais vu ! Nous sommes arrivés vers 22h30 à l'auberge. Les gens avaient déjà commencé à faire la fête. On avait envie que d'une chose : remplir le plus vite possible le registre de l'auberge, filer poser nos sacs dans notre chambre et nous aussi faire la fête. Il y avait des gens de tous les pays mais presque personne ne parlait espagnol : pour la plupart ce sont des étudiants européens (norvegiens, hollandais, allemands...) qui prennent une année sabbatique pour faire le tour de l'Amerique du Sud. On avait beaucoup de mal à aligner 3 mots d'anglais après 3 mois à parler espagnol. Après le "before", avec Ségolène, nous sommes allées en boite (il vendaient des entrées à l'auberge). En entrant dans la boite on a été quelque peu surprises : il n'y avait que des gens avec des casquettes et de la musique RnB/rap. On s'est sentiesun peu tâches au début mais finalement on a bien rigolé. L'ambiance était très sympa.

Il venait d'y avoir des chutes de neiges dans la Cordillère

Le bar de l'Auberge

Vendredi 19 novembre

Le matin, nous avons fait un tour, organisé par l'auberge, dans le quartier Palermo. Ce jour là, le beau temps n'était vraiment pas au rendez-vous. Avec les filles on a voulu faire les belles et s'habiller comme en plein été mais on l'a vite regretté : non seulement il s'est mis à pleuvoir pendant la ballade mais en plus les moustiques sont des monstres. Bref, nous avons commencé par la visite du parc botanique (sous la pluie), puis nous nous sommes promenés dans les rues. Le quartier est très sympa, un peu artiste, avec des boutiques de créateurs. Heureusement que je n'ai pas fait mon échange à Buenos Aires, ça aurait été una catastrophe pour mon porte feuille (encore plus qu'à Santiago). Pour rentrer nous sommes passés par la Avenida 9 de Julio.

"Si tu bois pour oublier, paie avant"

Le soir il y avait un barbecue organisé à l'auberge. Nous ne l'avons évidemment pas loupé. Quand il s'agit de manger... Avant nous avons fait une pause dans la chambre et là nous ai venu une idée : faire des photos en s'enfermant dans les casiers qui servent à ranger nos affaires. Bonne partie de rigolade.

Samedi 20 octobre

Le matin nous sommes allés au quartier La Boca, mondialement connu pour son équipe de foot, Le Club Atletico Boca Juniors où a joué Diego Maradona. Le quartier est très coloré et vivant. Les maisons sont de toutes les couleurs, il y a des danseurs de tango, des chanteurs,... J'ai bien aimé mais c'est un peu trop touristique. Il n'y a presque que des magasins de souvenir et des restaurants, on peut se faire prendre en photo avec des sosies de Maradona, avec des danseurs de tango... Il n'est pas conseillé de sortir des 2 rues principales du quartier. On a voulu prendre une des autres rues et deux personnes nous ont tout de suite dit de faire demi-tour. On n'a pas essayé d'aller plus loin.

Il y a même des super heros à la Boca

Bien sûr nous n'avons pas oublié la séance shopping

Chiens en pleine crise de nerf

La faim se faisant sentir nous sommes retournés vers le centre à la recherche d'un bon restaurant de viande. On s'en devait d'en faire un en Argentine. Nous avons demandé à des personnes de nous en conseiller un bien et nous n'avons pas regretté. Depuis qu'on est Chili on ne mange presque jamais de viande. On avait demandé saignant mais on doit pas avoir la même définition du saignant. On en a quand même fait qu'une bouchée de l'entrecôte. Pour digérer, nous nous sommes promenés sur l'Avenida 9 de Julio. Il faisait un temps magnifique. En remontant l'avenue, nous sommes tombés sur une manifestation gigantesque pour demander la justice pour Mariano Ferreyra. C'était un militant du parti ouvrier Argentin assasiné le 20 octobre 2010 pendant une manifestation en faveur des travailleurs de chemin de fer. L'affaire fait grand bruit car dans les accusés il y a l'ancien chef du syndicat des cheminots Jozé Pedraza, des policiers ... Le procès a commencé début août 2012. Nous nous sommes arrêtés une bonne heure pour les regarder passer.

Dimanche 21 occtobre

Nous sommes allés à la Casa Rosada située dans le quartier Monserrat, juste à côté de l'auberge. La Casa Rosada est le siège du pouvoir exécutif argentin. J'ai fait la visite toute seule, les autres n'avaient pas le courage de la faire. Ils m'ont attendu dehors. Après la visite, nous nous sommes promenés dans le quartier mais une pluie torrentielle a commencé donc nous sommes vite rentrés à l'auberge. La pluie ne s'arrêtant pas, nous avons dévidé d'aller à Ricoleta, quartier historique connu pour son cimetière. Malheureusement nous n'avons pas pu profiter de la visite, il pleuvait tellement qu'on voyait à peine les bâtiments. On était trempé de la tête au pied. 

Lundi 22 octobre

Retour à Santiago. La journée a été très très longue. On a quitté l'auberge à 7h du matin et je suis arrivée à 15h chez moi : navette+avion+bus+métro.  On a beaucoup rigolé à l'aéroport. On n'avait pas pu prendre de petit déjeuner à l'aéroport. Avec Armelle nous n'avions plus de pesos argentins et avec nos cartes bleus on doit payer des taxes. On a donc demandé à Arthur d'avancer le petit dej ave sa carte. On commande tout, on s'en lechait les babines et là le drame la carte d'arthur ne passait pas. Ils nous ont tout repris et tout remis en vitrine. On decide donc de retirer de l'argent et de payer des taxes tant pis. 2ème drame : impossible de retirer de l'argent. Aucunes de nos 3 cartes ne passaient. On avait l'estomac au fond des talons. Solution ultime : aller faire changer juste ce qu'il fallait de pesos chilien pour pouvoir prendre un petit dej. Après 1h d'attente à la banque de change nous avons enfin eu nos 10 euros de pesos argentins pour s'acheter un gateau. Tout ça pour ça !

On a passé un bon séjour même si le temps était affreux (orage et pluies presque tout le week end). La ville n'a rien à voir avec Santiago, elle ressemble beaucoup à Paris. L'accent des argentins est sympa aussi. Ils remplacent les "ll" et le "y" par ch, calle (rue) = cache, yo no sé (je ne sais pas) = cho no sé, ... L'intonation n'est pas la même non plus qu'au Chili, et les expressions encore moins. Dès qu'on parlait les gens repéraient tout de suite que l'on venait du Chili.